Pour toutes les fleurs du béton,. Pour tous les gamins de Paris,. J'ai composé cette chanson. Pour éclairer leurs sombres nuits.. . Pour ceux qui vivent sur le bitume,.
Quand il est arrivé. A la belle de Mai. Y connaissait dégun. Le parisien,. Qu'es aco ce fadòli. Avéses yeux de gòbi ?. A dit tout le quartier. Qui l'espinchait.
Nous étions trois jeunes matelots,. Trois beaux marins grands et costauds. Embarqués un jour à Toulon. Sans uniforme et sans gallon. Sur le porte-avions Clemenceau.
Tu vas au bal qu'y m' dit. J'u'y dit qui, y m' dit toi. J'u'y dit moi, y m' dit oui. J'u'y dit non je veux pas,. C'est trop loin. Y m' dit bon. Et toi t'y vas qu'j'u'y dit.
Il a refermé la porte doucement. Pour pas réveiller « Maman ». Il a jeté l'Huma. Sur le canapé près du chat. S'est assis dans un coin. La tête dans ses mains.
Y'a eu le tango des fauvettes. Y'a eu le tango de Manon. L' tango des bouch' et d' la Villette. Et le tango des papillons.. Mais moi et mes copains. Celui qu'on aime par dessus tout.
Bon d'accord j'ai triché,. J'ai posé l' W discrètement. J' savais pas où l' placer,. J' pensais pas qu' tu m' voyais, sincèrement. On annule la partie si tu veux on l'oublie, on l'efface.
J'ai un pote qu'est plein d' fric. Il est musicien.. Il joue de la guitare électrique. Avec moi sur scène.. Quand il joue trop fort. Il fait du l'Arsène,.
La foule est la bête élémentaire,. Dont l'instinct est partout,. La pensée nulle part.. . Et pis musique aussi. J'écoute en boucle et me régale. Le poète a tout bon.
Comme dans le marbre. J'ai gravé profond. Sur le tronc d'un arbre. Ton nom et mon nom. Avec un couteau. . Un si bel amour. Ça s'écrit en grand. Tout simplement pour.
Quand tu t'es pointé sur la zone. Qui pousse au pied d' mon HLM,. Tu as garé ton vieux Savième. Près d'un pilonne.. Z'avaient rangé vos caravanes. Comme les chariots dans un western..
Rita, donne-moi ton cœur,. Rita, donne-moi ta main,. Rita, donne-moi ta sœur,. Rita, nous partons demain.
Entre ce sang qui coule sur le sable de l'arène. Et fait vibrer la foule barbare, inhumaine. . Ce sang rouge qui jaillit. Comme l'eau des fontaines. Du taureau accroupi sous l'acier madrilène.
Hier au Rendez-vous des amis. Hou là là je me suis mis minable. Putain de muflée que je me suis pris. Lamentable. Des comme ça j'en prends qu'une par an.
Dis-moi Renaud, d'abord,. Pourquoi t'as un blouson noir?. Dis-moi, d'abord,. Est-ce que c'est vrai que t'es un loubard?. . Un blouson noir moi je trouve ça beau.
Non, ne crois pas, fillette,. Me retenir encore. Dans tes rues sans violettes,. Dans ton triste décor.. N'essaie pas de me suivre,. Déserte mes rivages,.
Depuis deux mille ans tu te lèves tous les matins. Bien avant l'aube pour t'en aller bêcher la terre. Avant que le grain ne devienne un morceau de pain.
J'ai garé ma mobylette. Devant l'entrée des artistes. J'ai laissé la porte ouverte. Pour avoir un oeil sur elle.. Il faudrait pas qu'on profite. Que j' suis en train d' vendre ma cam'lote.
Tu m'excuseras mignonne. D'avoir pas pu marcher. Derrière les couronnes. De tes amis branchés. Parc' que ton dealer. Était peut-être là. Parmi ces gens en pleurs.
Y venait du pays ou habite la pluie. Où quand y a du soleil c'est un mauvais présage. C'est qui va pleuvoir c'est qui va faire gris. Il était chtimi jusqu'au bout des nuages.