Oublie-moi s'il te plaît. Oublie-moi sans regret. Oublie-moi vite fait. Oublie-moi a jamais. Tu crois pas qu'il est temps. De se dire qu'il est grand temps.
Si j'y crois c'est que des fois. J'ai le cœur en patatra. On se dit que c'est peut être pas si mal. On est pas des animaux. Que les femmes et puis les hommes.
Pourquoi la guerre existe. Pourquoi est-ce qu'on insiste. A l'ombre des fascistes. Il faudra qu'on résiste. Pourquoi tu me regarde. Pourquoi t'es sur tes gardes.
A ta gueule de vaurien. A ta gueule d'où tu viens. A ta gueule tu sais bien. A ta gueule tu vaux bien. A tes mains qui se posent. A tes doigts qui nous causent.
Non retour mon amour. Comme toujours il fait flou. Je vous aime pas assez. C'est fini le passé. Viens on se dira que c'est pour rien. . Jusqu'au bout de la nuit.
Alice ne croit pas. À ces histoires là. Alice tu sais bien. Que jamais on n'en revient. Les électrophones. Au fond de nous résonnent. Les cowboys, les indiens.
Comme chaque matin. Je me décide à te raconter. L'espace de dix minutes. Je refais l'inventaire de tout ce qui est et qui va m'arriver. La grisaille infini et abstraite s'offre a moi sans pudeur.
T'as du pot toi ta peau. Elle est belle elle est beau. T'as du pot toi ton homme. Elle allume la flamme. T'as du pot toi le vent. Il t'amène devant. Jusqu'au désert des océans.
Sur mon carnet je t'écrirai. Que j'ai grandi et ce qu'il fallait. Toucher de près ce doux poison. Couper le jus couper le son. On s'est menti on le savait.