Ça ne prévient pas quand ça arrive, ça vient de loin. Ça s'est promené de rive en rive, la gueule en coin. Et puis un matin, au réveil, c'est presque rien.
C'est parce que ton épaule à mon épaule,. Ta bouche à mes cheveux. Et ta main sur mon cou,. C'est parce que, dans mes reins,. Quand ton souffle me frôle,.
Du plus loin, que me revienne. . L'ombre de mes amours anciennes. . Du plus loin, du premier rendez-vous. . Du temps des premières peines. . Lors, j'avais quinze ans, à peine.
Ça ne prévient pas ça arrive. Ça vient de loin. Ça c'est promené de rive en rive. La gueule en coin. Et puis un matin, au réveil. C'est presque rien. Mais c'est là, ça vous ensommeille.
Du plus loin, que me revienne. L'ombre de mes amours anciennes. Du plus loin, du premier rendez-vous. Du temps des premières peines. Lors, j'avais quinze ans, à peine.
Y a un arbre, je m'y colle. Dans le petit bois de Saint-Amand. Je t'attrape, tu t'y colles. Je me cache, à toi maintenant. . Y a un arbre, pigeon vole.