Lorsque je lève les yeux,. Je rencontre le ciel. Et je me dis: "Mon Dieu,. Mais c'est sensationnel,. Tant de bleu.". Lorsque je lève les yeux,. Je rencontre tes yeux.
Tu tais trop jolie, trop jolie. Mon amour. Ton rire tait trop frais. Et ton corps trop parfait. Tu aimais tant la vie, tant la vie. Au grand jour. Que j'en restais parfois.
Sur ma vie.... Je t'ai juré un jour. De t'aimer jusqu'au dernier jour de mes jours. Et le même mot. Devait très bientôt. Nous unir devant Dieu et les hommes.
Plus bleu que le bleu de tes yeux. Je ne vois rien de mieux. Même le bleu des cieux. Plus blonds que tes cheveux dorés. Ne peut s'imaginer. Même le blond des blés.
On sait jamais. Comment l'amour vient aux amants. Comment il fait ou il s'y prend. Pour nous tenir dans ses filets. Mais tout à coup c'est merveilleux.
J'ai travaillé. Des années. Sans répit. Jour et nuit. Pour réussir. Pour gravir. Les sommets. En oubliant. Souvent dans. Ma course contre le temps. Mes amis, mes amours, mes emmerdes.
Il faut savoir encore sourire. Quand le meilleur s'est retir. Et qu'il ne reste que le pire. Dans une vie bte pleurer. . Il faut savoir, cote que cote,.
Hier encore. J'avais vingt ans. Je caressais le temps. Et jouais de la vie. Comme on joue de l'amour. Et je vivais la nuit. Sans compter sur mes jours.
Vers les docks où le poids et l'ennui. Me courbent le dos. Ils arrivent le ventre alourdi. . De fruits les bateaux. . Ils viennent du bout du monde. Apportant avec eux.
J'habite seul avec maman. Dans un très vieil appartement. Rue Sarasate. J'ai pour me tenir compagnie. Une tortue, deux canaris. Et une chatte. . Pour laisser maman reposer.
La terre meurt. . Les oceans sont des poubelles. Et les fronts de mer sont souilles. Des Tchernobyl en ribambelles. Voient naitre des foetus morts-nes.
Ay mourir pour toi. A l'instant où ta main me frôle. Laisser ma vie sur ton épaule. Bercé par le son de ta voix. Ay mourir d'amour. T'offrir ma dernière seconde.
Nous nous sommes aimés. Nos joies se sont offertes. Et nos cœurs ont battu. Poussés par cet instinct. Qui unit les amants en se fichant du reste. Tu glisses tes doigts.
Hier encore. J'avais vingt ans. Je caressais le temps. Je jouais de la vie. Comme on joue de l'amour. Et je vivais la nuit. Sans compter sur mes jours.